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Question existentielle

Mais pourquoi au juste fait-il un site, ce mec-là  ?

vendredi 17 mars 2006, par L’intendant zonard

Qu’est-ce qui le pousse, l’Intendant Zonard, à faire tout ça ? C’est vrai, en fait ça ne fait que des embêtements : remarques de la hiérarchie, plantages du site à récupérer en catastrophe, nuits blanches pour les mises à jour, suivi des réactions aux articles...

Initialement, se trouve le fait que j’avais été coopté par les collègues pour animer des réunions de district. Comme je n’ai jamais eu à ces réunions plus du tiers des collègues du secteur qui me revenait, j’ai commencé à rédiger des comptes-rendus détaillés des réunions, que j’envoyais par courriel.

Puis, pour faciliter l’accès aux archives, j’ai choisi de publier ces PV de réunion sur ma-page-perso-3615-j’existe. Tout naturellement à partir d’un certain volume d’informations, je me suis pris à penser que refondre le tout dans une Intendance Zone complète et facile de consultation grâce à SPIP serait utile à beaucoup de gens.

La motivation pour continuer bien au-delà de l’animation des réunions que je n’assure plus depuis ? A part le fait que je suis un bavard atroce, il y a deux principales raisons (si j’en trouve d’autres, je modifierai l’article) :

 Ça me sert à moi-même : je déteste être enterré sous le papier, et quand j’ai besoin de noter quelque chose, autant que ça soit sous cette forme, qui ne prend pas de place sur le bureau ou dans les tiroirs. Par exemple, je viens d’utiliser comme chaque année mon article pense-bête sur les variations de stock.

 J’aime mes collègues. C’est plus fort que moi. J’ai rencontré depuis que je fais ce métier des gens absolument passionnants, et franchement rien ne m’honore plus que de rendre service à un autre gestionnaire d’EPLE. Il y en a tout plein que j’ai croisés dans ma première académie d’affectation, qu’ils ne croient surtout pas que je les ai oubliés ! Le neuf-troâ fait oublier énormément de choses, y compris la conscience de sa propre humanité, mais pas les copains. En ce moment je fais le tour de tout un tas de collègues pour trouver un digne remplaçant à ma collaboratrice qui rejoint un amour lointain, et bien j’ai le moral tout gonflé d’avoir des nouvelles de tous ces gens qui se décarcassent pour l’Education, on devrait même dire la Civilisation.

Votre curiosité malsaine est-elle satisfaite ? Je devrais lancer un appel à témoin auprès des collègues Webonaires pour savoir comment ils font pour justifier à leur épouse/mari le temps qu’ils passent à cela plutôt qu’à repasser leurs chemises de chef de service et cirer leur pompes de chef de service (et non pas cirer les pompes de leur chef de service, qu’on ne me fasse pas dire ce que je n’ai pas écrit !)

Messages

  • L’IZ est un philanthrope, et sans le connaitre j’adore ce type (en tout bien tout honneur cela va sans dire).

    Pourquoi passons nous des heures, des nuits, des jours de vacances... à s’abîmer les yeux devant notre écran informatique au lieu de nous endormir béatement devant « Les feux de l’amour », « l’Inspecteur Derrick », la « Star’Ac » ou la énième rediffusion des « Bronzés » ? Question existentielle qui me réveille parfois haletant et en sueur la nuit au sortir d’un cauchemar où un bug informatique détruit mon ordinateur et mes sauvegardes ; ou encore lorsque ma tendre épouse monte les escaliers de ma tour d’ivoire pour me reprocher de préférer mon ordinateur à la douceur de sa présence et accessoirement à la vaisselle, la lessive, l’aspirateur, les devoirs de la gamine et tant d’autres choses qui embellissent la vie.

    Au départ, le site (http://perso.wanadoo.fr/gestionnaires03/ ; un peu de pub ne fait pas de mal) était destiné à recueillir les doléances de la profession et créer une dynamique de revendications ; mais devant l’apathie des collègues, il s’est peu à peu transformé en base professionnelle.
    Aujourd’hui, comme pour l’IZ, mon site me sert de base de données informatique que je suis le premier à consulter lorsque je recherche un renseignement ou un texte réglementaire.
    J’ai souvent eu envie d’arrêter ce site à l’audience décevante compte tenu de l’investissement personnel qu’il exige ; mais un certain nombre de messages émanant de jeunes collègues qui témoignaient de leur détresse et de l’aide que mon site leur apportait, m’ont convaincu de continuer encore un peu. C’est également valorisant de pouvoir être utile. En fait, sous la couche épaisse de misanthropie qui me recouvre, je dois quand même avoir un bon fond...
    Enfin, avoir un site perso, cela peut devenir une drogue ou plutôt un piège : on est toujours un peu prisonnier de sa création qu’il faut sans cesse améliorer, compléter... d’ailleurs je vous laisse car la mienne me réclame : cela fait deux semaines que je ne lui ai pas donné de nouveaux textes pour la nourrir.

    N@n@rd

  • Chers visiteurs,

    Je me flatte de recevoir plus d’une centaine d’entre vous très régulièrement. Un très bon point en ce milieu avril : alors que les parigots sont en vacances, les statistiques se maintiennent. J’en conclus que des vrais gens de la vraie France, la-bas, de l’autre cote de l’A86, lisent ce qui se passe ici. Merci :)

    • [Ici se trouvait cite un jeu de mots present dans un commentaire poste par un autre visiteur, que je viens d’expurger, ce n’est pas pour le reproduire ici, note de l’Intendant Zonard]

      Magnifique jeux de mots, en vérité trop facile et dénigrant ou bien ceci s’adresse à vous ? Il est temps de revoir les textes qui datent d’une période ou l’OEA était perçu comme un domestique... Thierry

      et

      Monsieur, Vous pouvez faire de l’auto dérision pour arrondir les angles, il n’en reste pas moins que vos propos sont blessants pour la majorité des ATOS, dont je vous rappelle au passage vous faites également partie. Je trouve inacceptable que vous vous autorisez à publier sur votre site, (que vous alimenté je suis sûr pendant votre temps de pause de 20 minutes...), des contres vérités à l’endroit des personnels, dont les difficultés de notre métier devraient vous inciter à nous témoigner plus de respect. Je reste à votre disposition pour répondre à toutes les questions relatives aux missions des ATOSS. Cordialement Thierry CGT-ATOS21

    • Cher Thierry

      Je pourrais trouver étrange que vous veniez en commentaire d’un article B vous plaindre d’un propos tenu en commentaire d’un article A. Je pourrais trouver encore plus étrange que vous copiez la citation incriminée, en augmentant ainsi la visibilité qui semble vous choquer. Je n’en ferai rien.

      En premier lieu je viens de censurer le commentaire incriminé (à l’article sur le nettoyage des parties communes des logements de fonction) pour faire disparaître le jeu de mots qui vous a blessé, et donc dans la foulée de censurer aussi votre commentaire qui le reproduisait. Car je tiens à ne gêner personne, sauf peut-être certains hauts cadres dans leurs certitudes.

      Ensuite je tiens a fermement m’insurger au sujet des basses insinuations de votre message : non, je n’alimente pas l’IZ pendant "mon temps de pause de 20 minutes". Déjà parce que depuis 5 ans que je suis gestionnaire-comtable, je n’ai a peu près jamais eu autant de temps pour prendre mon repas. En tant que cadre, je n’ai pas d’horaires, pas de pause, et depuis septembre 2001 je travaille très régulierement de 7 h 30 a 19 h 30 cinq jours par semaine, parfois moins, parfois plus.

      L’Intendance Zone procède immédiatement de mon activité professionnelle (rédiger des comptes-rendus, des notes de synthèse dans le cadre de mes attributions) et de la solidarité entre collègues qui me fait rédiger des réponses a des questions de collègues et néanmoins amis, réponses qui se retrouvent tout naturellement rapidement adaptées en articles de l’IZ. Ceci peut avoir lieu entre 7 h 30 et 19 h 30 comme bien après, comme la semaine dernière où, en voyage dans le lointain pays de mon épouse, j’ai continué à m’enquérir des réactions aux articles.

      Les personnels ouvriers comme tous les autres ont droit au respect que je donne à tout collaborateur ; toutefois le respect profond et empreint de considération, m’est inspiré par le travail réalisé par mes collaborateurs, et dans ma courte carrière j’ai eu l’occasion de rencontrer des personnels ouvriers qui ne faisaient rien pour mériter qu’on leur porte ce sentiment-la. Ni rien du tout d’ailleurs.

      Enfin je vous cite "les difficultés de notre métier". Les agents qui travaillent dans mon établissement n’ont pas de difficultés particulières. Dans le respect des capacités et souvent des goûts et couleurs de chacun, dans des horaires amenages suivant leurs contraintes familiales, ils travaillent dans un établissement bien tenu avec du matériel performant. Comme tous les autres services de notre ministère, on demande d’eux un engagement pour la qualité et la productivité de leur travail, et je m’implique personnellement dans leurs métiers pour les connaître et toujours mieux apprécier les conditions de travail de mes collaborateurs (pour être franc, cette implication personnelle directe souffre depuis que j’assure la comptabilité d’un Greta...)

      La seule difficulté que je connaisse dans le travail des OEA, ce sont les OEA qui ne foutent rien et/ou qui se mettent en caisse, en laissant leurs collègues se démerder pour que les élèves ne nagent pas dans la m... pour parvenir aux salles de cours. Et ca c’est un vrai problème. Si vous êtes syndicaliste, votre activité consiste peut-être à défendre de ces individus indéfendables, je ne vous le souhaite pas. Heureusement qu’ils sont rares, j’ai même le privilège de ne pas en avoir de spécimen dans mon équipe cette année. Enfin il y a bien un maillon faible, mais après ce que j’ai connu...

      Pour finir, cher Thierry, si vous estimez que les textes de Loi considèrent les OEA comme des domestiques, je vous suggère de faire pression sur nos représentants à l’Assemblée nationale pour modifier cet état de fait lamentable. -En tout cas mon travail de cadre de la fonction publique est de faire appliquer ces lois, peut-être indignes, qui me donnent la possibilité de demander a des personnels payés pour entretenir des bâtiments publics d’assurer l’entretien de bâtiments publics.

      L’EPLE agit en délégation du propriétaire des lieux pour l’entretien des parties communes qui serait de manière normale, dans une propriété privée, organisée par le/les propriétaires. Nous sommes ici exactement dans le même cadre et il n’y est nulle question de domesticité. Contrairement à vous cher Thierry, je pense qu’il n’y a pas de sot métier, et que assurer la propreté d’un bâtiment propriété d’un conseil général ou régional n’est pas moins digne dans certains lieux que d’autres. S’il faut le rappeler sans aménité à des personnels qui entendent fixer à la place de leur encadrement ce qu’ils doivent ou ne doivent pas faire, je le ferai, sans plaisir mais avec autant de rigueur que lorsque j’envoie a l’huissier une famille ne payant pas sa cantine.

      Là-dessus, amicales et syndicales salutations

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