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Une semaine à l’ESEN : rapport à chaud

mardi 17 novembre 2009, par L’intendant zonard

Une petite promotion, et hop me voilà en séminaire pour 4 jours à Poitiers. Un petit rapport aux collègues s’imposait, je vous fais le premier jet dès le 2e matin.

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Pour commencer, je crève l’abcès pour ne plus y revenir : oui certes il ne fait pas beau, non rien à faire ce n’est pas un endroit folichon et l’ESEN aurait certes pu utilement contribuer au bétonnage côtier de notre beau pays. Je remarque qu’on y accède relativement facilement, et que les conditions d’accueil sont très décentes.

Se rencontrer, pourquoi faire ?

Je suis sidéré de la conception de l’accueil à l’œuvre : outre le fait qu’on nous a remis une petite mallette et une enveloppe avec des bons pour les repas, et le discours du directeur la première heure, nulle personne ne s’est adressée à nous pour nous expliquer comment le séjour se déroulerait. À titre d’exemple, hier soir il y avait un petit buffet d’apéro à la sortie de l’amphi : on l’a trouvé avec nos yeux, tout s’est passé comme s’il avait été servi par des fantômes. Hormis le centre de documentation, c’est comme si l’école fonctionnait toute seule, sans remarquer la présence d’une centaine d’attachés principaux.

Ensuite, il y a la question du contenu du séminaire. Quand, dans mon petit Greta, on organise un séminaire, on prend à parti les temps morts pour faire de la sociabilité, permettre aux gens de différents horizons de se rencontrer. Là, rien du tout. On nous met en pause, et à la fin de la pause, on revient dans l’amphi.

C’est une énorme occasion ratée : nous sommes là de tous les âges, de toutes les académies, et dans un mélange savant de gestionnaires et autres personnes exerçant en EPLE, de collaborateurs des services et qui sait peut-être même de la centrale. Rien qu’en termes de compréhension mutuelle, il y a beaucoup à espérer des rencontres à faire. J’ai même observé quelques ermites, qui n’adressent la parole à personne. Pour des cadres, hum, comment dire...

Si j’organisais un tel séminaire, j’aurais suscité comme j’en ai l’habitude tout plein d’ateliers même pas sérieux du tout, pour créer du lien. Là, les seuls ateliers prévus sont ceux sur le projet professionnel de l’APAENES, avec donc pour perspective que nous soyons entre nous en concurrence sur certains bons postes. Brillant !

Donc, aucune sociabilité suscitée. On se retrouve entre connaissances préalables dans nos académies, en général dans les groupes de préparation à l’examen professionnel. Heureusement, il se trouvera bien un excité pour déclencher une rencontre, au hasard entre forumeurs de chez N@n@rd. ;-)

Alors, que reste-t-il ? Des conférences. Fort intéressantes au demeurant. L’ESEN fournit un travail considérable, et d’une grande qualité, pour la mise en vidéo en ligne de ces conférences. Mais alors que reste-t-il à l’amphi de l’ESEN ? Pourquoi diable ne propose-t-on pas aux mêmes intervenants de se filmer dans leur bureau avec une webcam, et aux APAENES de regarder ça le soir de chez eux ? Je force un peu le trait, mais sincèrement...

Parce que, autre exotisme invraisemblable, aucun émargement n’existe. Pour moi qui gère un Greta, c’est fort de café. Certes nous sommes des grands chefs sérieux et loyaux, mais sincèrement, à ce stade rien ne m’empêche de passer mes journées dans les musées du secteur.

Les conférences

Elles ont un point commun certain : aucun intérêt même à moyen terme pour l’exercice de nos fonctions. Tout au plus certain d’entre nous ont-ils assez de présence d’esprit pour poser une ou deux questions qui raccrochent vaguement le discours à notre connaissance du terrain.

Mais on n’en est maintenant qu’à deux demi-journées, j’en trouverai peut-être plus ; toutefois le programme pourrait se montrer intéressant pour les collègues des services, mais le EPLE, pour ne pas changer, connais pas. Ils sont cités, de temps à autre, par les intervenants, avec en général un vague dans la voix qui trahit leur complète méconnaissance de ce que ça peut bien être d’autre qu’un contenant à élèves avec un chef d’établissement comme bouchon pour éviter que ça n’explose quand ça fermente.

Mes notes

Je prends des notes. Enfin, pas toujours. En effet, et contrairement à ce à quoi je suis très malheureusement habitué, les conférences se font avec des présentations assistées par ordinateur (réalisables avec bonheur, je le rappelle, avec OpenOffice.org), présentations pertinentes et dont le conférencier ne fait pas la pure paraphrase.

C’est un piège redoutable : dois-je prendre des notes, et si oui lesquelles, l’essentiel étant déjà dans la PréAO ? Bref, j’ai un gros doute sur la pertinence de ce que j’ai pu noter. Comme je les prends au clavier de mon netbook dans l’amphi, je peux les transmettre à ceux qui me les demanderont via l’interface de messages du site, mais a priori je vous recommande d’attendre la mise en ligne des conférences par l’école elle-même.


Pour lire la suite : Une semaine à l’ESEN : rapport à froid

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