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Réunion des gestionnaires 93 le 20 mars 2013

jeudi 28 mars 2013, par L’intendant zonard

Nous étions réunis à 9 h 30 au collège Lavoisier de Pantin. 19 gestionnaires ont répondu à l’appel, malgré une formation des nouveaux collègues inopportunément déplacée au même horaire, après le lancement de notre invitation.

Modification de la carte comptable

Hervé demande que l’assistance fasse part de son ressenti sur ces événements. Etienne rappelle que dans notre académie cela a été fait bien plus en douceur que partout ailleurs, le nombre important des mouvements de collègues ayant permis à l’autorité académique de modifier les postes en évitant la plupart du temps de modifier la situation des collègues installés.

Agnès évoque des relations difficiles avec une ex-comptable devenue sa gestionnaire rattachée. Or les comptables déboutés ne sont pas les bons, et les comptables maintenus ne sont pas les meilleurs : c’est une situation d’arbitraire qui ne remet pas en question les compétences des collègues : on ne devrait pas le prendre ainsi.

A contrario nous avons dans la salle Françoise, qui lorsque son EPLE a perdu le statut d’agence comptable, est partie pour devenir fondée de pouvoir auprès de la collègue qui reprenait ce qui avait été sa comptabilité : bonne expérience dont tout le monde se félicite.

Etienne évoque le groupe de travail voulu par M. le secrétaire général sur l’adaptation de l’organisation des agences comptables comptables à leur nouveau dimensionnement, et qui fait suite à l’AG des comptables de l’académie en décembre. Dans le GT, les travaux sont nettement influencés par les propositions de l’association Espac’EPLE.

Marie-Flore évoque le problème de la disponibilité du gestionnaire-comptable pour son établissement support, avec des chefs d’établissement qui s’en agacent. On évoque de même le cas d’un personnel de direction qui critique un personnel de l’agence comptable chargé de la compta générale et « ne fait rien » pour l’établissement support.

Françoise : les gestionnaires débutants n’y arrivent plus. Les Irarques manquent cruellement de formation préalable, les récents progrès en la matière ne sont pas suffisants. Notre métier est un repoussoir qui n’échoit qu’au fond de classement de sortie des instituts. La motivation de ces nouveaux collègues est un problème, de nombreux néo-gestionnaires s’enfuient dès les premiers mois, en laissant un chantier derrière eux.

Pôle administratif 

Ce sujet laisse au mieux dubitatif les collègues représentés. Dans la grande majorité des cas, le « secrétariat-du-chef » refuse toute collaboration, et le CE ne cherche pas à développer cette démarche. De ce fait l’adjoint gestionnaire n’a jamais été, sauf exception souvent temporaire, le chef de service de l’ensemble des personnels administratifs de l’EPLE.

La rédaction des actes du CA, qui doit l’assurer : selon Étienne le secrétariat doit en assurer l’intégralité, il ne faut pas tolérer l’incompétence supposée à rédiger les actes ayant une incidence financière, même si bien entendu il faut assister les collègues puis les relire. Le sentiment général est le manque de volonté de coopération et l’impossibilité de la réciprocité entre les services d’intendance et de secrétariat.

Relations avec les collectivités

Un sentiment grandissant d’intrusion de la part du conseil général de Seine-Saint-Denis. Il y a des effets intéressants sur quelques points, certaines mutualisations sont intéressantes et susceptibles de générer de vraies économies. Mais certaines initiatives sont inquiétantes, comme la mutualisation des ATT de maintenance : si c’est pour créer des équipes en plus comme les EMOP/EMIR, c’est oui, et ils semblent être revenus sur le projet initial de faire circuler les personnes actuellement en place ; il doit toujours rester un OP par site.

Témoignage de l’autre côté de la barrière

Nous sommes rejoints par un ancien collègue exerçant désormais dans une collectivité territoriale, qui nous fait part de ce point de vue bien différent.

Dans sa collectivité, est menée une réflexion sur les barèmes d’affectation des ATTEE, complètement arbitraires et opaques, pas encore revus depuis la décentralisation. Dans la même optique, pour les dotations financières par établissement, un rééquilibrage est envisagé pour les prochaines rentrées.

La refondation de l’école, qui selon le ministère clarifie les compétences sur la gestion du parc informatique, ne prévoit aucun transfert de moyens pour cette mission.

Une forte mobilisation syndicale des personnels fait que la gestion des ressources humaines dans cette collectivité est délicate, les demandes de sanctions doivent être très bien étayées.

Plus de la moitié des EPLE rattachés à cette collectivité ont été récemment rénovés. Les ATT repris de l’État voilà dix ans sont en mauvais état de santé, âgés et parfois démobilisés. On aborde le problème des restrictions médicales, de nombreux témoignages concernant des personnels à la limite de l’employabilité fusent dans la salle. Pour les CT, il est nécessaire d’adapter les postes de travail, et si un agent ne peut pas soulever un seau de cinq litres d’eau, il faut acheter des seaux de quatre litres.

Étienne intervient pour dire qu’il est est indispensable de mentionner dans la fiche de poste chaque restriction médicale, et de décrire les mesures d’adaptation adoptées dans l’organisation du travail. Dans l’immense majorité des cas, si l’on a fait cet effort de description, le médecin-conseil valide les dispositions qu’on a prises, et l’agent doit reprendre le travail dans le cadre de sa fiche de poste. Ce dispositif fait ses preuves avec les personnels les moins bien disposés.

Dans le cas contraire, il faut envisager l’inaptitude au poste, et le licenciement qui en découle. Il ne faut donc pas hésiter à dire à la collectivité employeuse (par la voix du chef d’établissement représentant l’EPLE) qu’elle est de mise.

Rationalisation des dépenses : en viabilisation il y a des gisements d’économies. Il est envisagé que le CG assure en direct le paiement des consommations de fluides. Pour la restauration, la possibilité de reprendre en gestion directe les cuisines est envisagée. Reprographie : le marché CG93 est enfin en fonction, satisfaisant même si Francise rappelle que l’achat serait plus rentable au long de la durée de vie des machines.

RCBC : ça passe en douceur, pas de grosse difficulté. Notre ex-collègue nous demande si les budgets ont-ils été faciles à présenter. Or il n’y aurait pas du avoir de problème particulier, mais tout a été gâché par les tarifs de la DP en forte hausse, qui ont fait polémique et conduit de nombreux CA à rejeter le budget à contre-emploi.

Discussion sur la difficulté à recouvrer les créances avec ces nouveaux tarifs. L’essentiel est de toujours envoyer les factures en tout début de trimestre. Il n’y a aucun financement pour les repas des élèves en atelier-relais, et le nouveau tarif deux fois plus élevé devient difficile à prendre en charge, ce dont tout le monde semble se moquer, sauf les gestionnaires concernés bien sûr.

Pour revenir à la RCBC, la simplification du nombre de chapitres est appréciée ; les collègues ont pu aller plus ou moins loin dans certains cas sur la rationalisation du nombre de ce qui furent les codes de gestion.

Ecologie et gestion

Hervé : le collège est passé à 100 % de produits de nettoyage écolos et papier-ouate recyclé. Cela se fait à budget à peu près constant, et les ATTEE participent sans hésitation. On peut le contacter pour expérimenter comme lui le partenariat avec le fournisseur Biokimbo. Etienne indique que le conseil régional a mis en avant l’expérimentation en la matière du lycée Le Champ de Claye (77), avec sauf erreur un autre fournisseur.

Gaëlle : Plaine Commune offre des composteurs et des formations aux ATT sur son territoire.

Restauration bio : Étienne explique qu’il a trouvé un boulanger biologique à qui son lycée achète environ un cinquième du poids de pain servi : les convives ont toujours le choix, sachant que le pain bio sélectionné est "à forte personnalité", pour bien faire la différence avec le pain blanc portionné habituel. Avec ce système, il y a du bio tous les jours à la DP (plus naturellement d’autres produits lorsque c’est possible), et le surcoût est invisible.

Hervé rappelle à tous les nouvelles obligations qui sont les nôtres en matière d’équilibre nutritionnel des repas servis ; désormais les services vétérinaires sont habilités à sanctionner un restaurant scolaire qui n’appliquerait pas correctement les recommandations du GEMRCN.

Question diverses

Carima : il y a des jours à récupérer pour le rallongement des vacances de la Toussaint. Il ne semble pas exister de consigne claire à ce sujet. (N. d’IZ : entretemps mon chef d’établissement m’a parlé d’une consigne de la DASEN 93 disant que les collèges rattraperaient deux mercredis après-midi)

Gaëlle : face à un problème de contrat de machine à affranchir, elle a opté pour Maileva, un service qui assure l’ensemble du travail de mise sous pli à partir de fichiers informatiques. Il est possible de mutualiser entre plusieurs établissements, et les factures sont détaillées, si un collège est intéressé il peut se rapprocher d’elle.

Le contrat dure un an, c’est rassurant sur la possibilité de quitter le système si l’expérimentation ne donne pas les résultats escomptés. Gaëlle s’engage formellement à nous rédiger une page IZ sur ce service ;)

Hervé élargit sur la communication en général. On parle de l’envoi de SMS, qui ne dispense pas d’envoyer des courriers ; toutefois il n’y a pas lieu d’envoyer de courrier si l’on a obtenu une réponse, il y a donc quand même des économies à faire par ce moyen ; suivant les éditeurs de logiciels, la solution technique est plus ou moins complexe et onéreuse.

Téléphonie : maintenant on peut avoir (LTI, SFR) l’illimité avec une bonne prestation pour 5k€ TTC par an ; pensez à publier des marchés pour ces prestations.

Le DUER, document unique d’évaluation des risques : c’est une démarche, pas un document. Il ne s’agit pas d’avoir un classeur dans un placard, mais de faire vivre une démarche collective de réflexion sur les risques. Le faire faire par un prestataire extérieur est une fausse piste, coûteuse parce que c’est la remise en question régulière qui donne tout son intérêt à la démarche.

En cas d’incident grave, si une démarche DUER était en place dans l’établissement, le gestionnaire ne sera pas aussi vertement sanctionné : on ne peut pas nous reprocher de ne pas tout prévoir ; en revanche, ne rien faire est forcément un manque de professionnalisme. La fiche d’évolution d’un risque la plus fortement cotée par la CHS peut être opposée à la collectivité propriétaire, et donc le DU peut aider un EPLE à faire évoluer ses bâtiments.

Prochaine réunion

Elle est programmée le mercredi 29 mai 2013 au collège Elsa Triolet de Saint-Denis.

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