YOGA Image Optimizer

Simple d’utilisation... avec un défaut

Après avoir téléchargé YOGA Image Optimizer (une quarantaine de mégas avant décompression), lancez l’application. Il n’est pas indispensable de l’installer. Aussitôt après, elle est disponible, et vous pouvez commencer à traiter des images.

Au stade d’expérimentation où je me trouve, rien à redire sur l’interface, la manière de faire, on comprend vite. On peut placer tout un tas d’images qui seront traitée en lot. Par défaut le logiciel nomme le fichier de toto.jpg, après optimisation, toto.opti.jpg : c’est pas bête.

Il y a cependant un défaut assez net, signalé par les développeurs, c’est le temps de traitement. Même une toute petite image de 70 ko prend déjà un petit moment à être optimisée. A la limite, préparez votre lot, et lancez le travail pendant que vous partez déjeuner, voire pendant la nuit pour le lendemain matin.

Pour quels usages en EPLE ?

Je suis allé voir avec enthousiasme ce logiciel dans l’optique de TrombinoSCO. Mais avec ce temps de traitement, on ne peut pas espérer optimiser des centaines de photos d’élèves ! Il faudra chercher d’autres logiciels qui, notamment, réduiront des images trop grandes, pour des vignettes de moins de 400 pixels de côté qui suffisent largement pour l’usage de TrombinoSCO, que ce soit pour les cartes ou pour les trombinoscopes.

Il reste une chose toute bête : le logo de l’établissement. Si vous le mettez un peu partout, et notamment sur tous les courriers de l’établissement, il est possible que Yoga, en le faisant diminuer d’un bon pourcentage, entraîne une économie de taille de fichiers assez énorme, vu le nombre de fois que votre logo sera dupliqué.

Nétiquette : faites passer au YOGA les images des sites web

Il y a une application de YOGA qui devrait vraiment être généralisée : l’optimisation des images "importantes" sur les sites web. Par exemple, sur http://openacademie.fr, YOGA m’a permis de diminuer d’un bon quart le flux de données pour se connecter au site. Ça n’est pas sensible pour vos visiteurs, sauf s’ils ont une connexion 56 k comme au XXe siècle (il y en a, autant penser à eux), mais à l’échelle du serveur c’est une vraie différence.

Réduire un peu la bande passante utilisée sur l’Internet, là où l’on en est responsable, c’est probablement une goutte d’eau dans l’océan des vidéos de lolcats, mais nous sommes tous des colibris...