Voici donc la procédure a priori idéale et à suivre pour régler ces indemnités bien proprement :
– En début d’année N+1 (fin janvier à mi-mars, suivant le degré de contrôle possible), le chargé des affaires administratives & financières (ou directeur de Greta...) fournit les statistiques de chiffre d’affaires par établissement. Si le comptable peut les sortir lui-même, il est verni et/ou très fort. Ou un peu autocrate, mais ça a des bons côtés.
– chaque chef d’établissement atteste de la participation ou non de son adjoint et de son gestionnaire au travail concernant la formation continue dans son centre de formation
– le comptable calcule les IPDG,, et s’il ne sait pas très précisément ce qu’il fait, il va avant ça lire mon article qui explique tout
– En même temps que les premières données du futur compte financier, il envoie son calcul à la DAFCO qui est supposée vérifier qu’il n’est pas tombé dans l’un des pièges à khons de ce calcul abominable. Mais comme pour les autres contrôles qui sont faits sur notre travail, on ne peut pas toujours compter sur la compétence des contrôleurs (je dis ça gentiment, remarquez bien). De toutes manières, si le comptable se trompe, le débet sera pour lui.
– Si le DAFCO est d’accord, il fait une belle lettre dans laquelle il donne le chiffre possible. Si le Greta va très mal, il ne sera pas d’accord, comme ça les CE et le comptable qui se débattent dans la galère sont encore mieux récompensés, c’est sympa. Grrrr !
– La grille non nominative (mais chacun s’y reconnaît aisément) des indemnités est adoptée à l’unanimité lors du conseil inter-établissements où¹ le compte financier est présenté.
– Elle est adoptée en CA de l’établissement support, parallèlement au compte fi, et envoyée aux AC et exécutoire 15 jours après comme les autres actes financiers.
– Le comptable transforme alors la grille pour y mettre les noms en face des fonctions, notamment en proratisant 8/12e - 4/12e (enfin normalement) pour les postes ayant connu un changement de titulaire.
– Les indemnités sont liquidées (les montants votés sont bruts) par le service de paie, puis versées aux bénéficiaires dans la paie suivante. Enfin s’ils ont fourni un dossier de rému complet et correct, ça encore c’est jamais gagné. Mandat au 6444.
Messages
1. Procédure de liquidation et paiement des IPDG, 10 décembre 2010, 04:33
J’utilise la technique de l’extourne pour rattacher la charge des IPDG au bon exercice.
1. Procédure de liquidation et paiement des IPDG, 27 juillet 2011, 06:43
J’utilise aussi le mandat d’extourne. Mais je n’ai pas réussi à faire un mandat d’extourne pour ordre. J’ai donc créé un divers créanciers IPDG avec paiement par chèque (pas terrible).
Par ailleurs, et pour ceux qui ne sont pas sur Gospel, pourrais-tu nous rappeler quelles sont les écritures de DAO paye pour le GRETA ? Merci.
2. Procédure de liquidation et paiement des IPDG, 27 juillet 2011, 10:23, par L’intendant zonard
Perso, j’ai eu une expérience terrible la seule fois où j’ai utilisé l’extourne, alors il ne faut plus m’en parler.
Concernant les DAO de paie, voilà comment je procédais :
– disquette de virements construite par le logiciel de paie
– écriture à l’établissement support d 4530 / c 5159
– écriture dans le Greta d 4721x / c 5133
– le mandat de la paie était reçu sur le 4721, soldé.
Le 4721 est subdivisé, c’est toujours possible puisqu’il est toujours subdivisé entre les "menues dépenses" et les "diverses dépenses". J’avais donc un 4721S pour les salaires traités de cette manière.